L’organisation cette année du congrès de la Société suisse des sciences de la communication et des médias est un événement marqué au fer rouge dans le calendrier de l’AJM, organisatrice du congrès. A travers celui-ci, les mondes professionnels et académiques se rencontrent pour évoquer le domaine de la communication à travers une thématique actuelle. Voyons ensemble comment cette dernière met en lumière l’institution universitaire.
Une thématique aux enjeux actuels comme catalyseur
Le thème de la conférence est au centre des préoccupations des organisateur-trice-s. Il participe, en outre, à la réussite de l’événement. En cette année de 50ème anniversaire de la SSCM, il a été choisi d’évoquer la durabilité et la résilience dans la communication et les médias. Ce sujet est le fruit d’une mûre réflexion de la part des membres du comité d’organisation, composé de professeur-e-s et assistant-e-s doctorant-e-s de l’AJM.
Beaucoup de moments sont clés dans l’organisation, mais le plus grand défi reste le choix d’un thème actuel et pertinent pour la conférence
Chaque étape de l’organisation doit être pensée avec l’attention du détail pour que le congrès soit adapté aux attentes de la SGKM et du public. Il faut refléter l’esprit de cette dernière et de l’AJM afin de garantir un événement mémorable et enrichissant
Stéphanie Martin-Vavasseur (assistante-doctorante à l’AJM)
Trois enjeux essentiels ressortaient de la réflexion commune du comité lorsqu’il a fallu choisir la direction que prendrait le congrès cette année. Le premier concerne la fraîcheur et la nouveauté, ou plus concrètement l’envie d’arriver avec un thème inédit.
L’équipe d’organisation a vérifié les sujets des précédentes éditions du colloque pour proposer une thématique originale
Nathalie Pignard-Cheynel (professeure ordinaire, directrice des programmes MAJ et MAJI, vice-doyenne de la FSE)
Ensuite la question de l’actualité était un élément nécessaire à prendre en compte. Il était non seulement question de trouver un thème traitant des enjeux actuels pour la communication et les médias dans le domaine de la recherche, mais qui parle également au monde professionnel.
Ce congrès se veut aussi être la rencontre, la discussion entre le monde académique et le monde professionnel
Nathalie Pignard-Cheynel
Enfin, la dernière étape a été celle d’établir un cadre et de trouver un équilibre à travers la thématique choisie. Il fallait un cadre commun, dans une volonté de cohérence entre les intervenant-e-s, qui ne soit pas trop restrictif pour ainsi concerner un large panel d’académicien-ne-s et de professionnel-le-s de la discipline lors des conférences.
Il nous fallait trouver une formulation de sujet qui permette à pratiquement tous les chercheurs de la discipline de pouvoir faire une proposition qui entre dans le cadre
Nathalie Pignard-Cheynel
Concerner le monde académique et professionnel
L’événement, caractérisé par des discussions et des débats portant sur des sujets scientifiques, sert le monde académique autant que professionnel par les questions qu’il aborde. Cette réunion fait naître des espaces de discussion et offre de larges possibilités d’ouvertures sur des sujets qui sont parfois étrangers au domaine d’activité principal de ceux et celles qui y participent. Les conférences permettent alors d’élargir, voire de construire un réseau de connaissances en impliquant à la fois des académicien-ne-s, des scientifiques, des passionné-e-s, un plus grand public , etc.
L’organisation d’un tel événement est toujours une aventure passionnante et l’occasion d’être en contact avec de nombreuses personnes intéressantes
Stéphanie Martin-Vavasseur
Cette perspective de rencontre apparaît évidemment au cœur du congrès, c’est-à-dire pendant les meetings et conférences à proprement dit, mais également au-delà. Les contacts se font aussi lors d’échanges plus légers, à des moments à priori moins formels comme peuvent l’être les pauses café, les apéritifs ou les repas. Ces échanges s’avèrent bénéfiques à toutes et à tous car ils permettent la sollicitation de participant-e-s dans le cadre de projets de collaboration ou tout simplement dans le but de faire connaître publiquement son travail et découvrir celui d’autres personnes. C’est ce rassemblement d’académicien-ne-s et de professionnel-le-s, concerné-e-s par les mêmes problématiques mais venant d’horizons différents, qui permet de faire avancer les questions scientifiques actuelles.
C’est à ça que servent les congrès : échanger en direct, co-construire, débattre, ajouter, amender, ajuster… Ce que nous avons appelé “l’intelligence collective”
Annik Dubied (professeure ordinaire, directrice de l’AJM et du programme MA3CIG)
“Welcome speech” du Congrès 2024 dans l’aula D67 de l’Université de Neuchâtel
Crédits photo : Colin Paratte
Cette 24ème conférence annuelle de la SSCM/SGKM est couverte médiatiquement par les étudiant-e-s en Master de Création de contenus et communication d’intérêt général (MA3CIG) de l’AJM. Cet article a été réalisé dans le cadre du cours Création de contenus web et réseaux sociaux et fait partie d’une série éditoriale répartie en trois rubriques présentes sur la page du site Pointcomm dédiée à l’évènement.