Le troisième semestre du MA3CIG est synonyme de pratique professionnelle ! Sarah Del Re, étudiante en MA3CIG, nous raconte son stage de trois mois au sein du Théâtre du Passage à Neuchâtel. Qu’a-t-elle appris ? Quelles compétences acquises durant le cursus a-t-elle pu appliquer ? Et surtout, quels sont ses conseils aux futures volées ? Retour sur son expérience riche en apprentissages.
Durant le troisième semestre du Master en Création de contenus et communication d’intérêt général (MA3CIG), j’ai travaillé trois mois au Théâtre du Passage. Le stage de fin d’étude est une étape obligatoire pour valider notre cursus, mais surtout un bon moyen d’expérimenter nos acquis tout en se forgeant une expérience pratique. Durant ces trois mois, j’ai eu la chance de pouvoir toucher à plusieurs domaines de la communication d’intérêt général, telles que la communication digitale, écrite, l’alimentation du site internet ou encore la mise en place d’évènements. Mais comment suis-je arrivée dans un théâtre ?
Pourquoi avoir choisir le domaine de la culture pour mon stage en communication d’intérêt général (CIG) ?
Au moment de choisir le lieu où j’allais pratiquer, j’étais un peu perdue. Il y a tellement de possibilités de stage que je ne savais pas exactement dans quel secteur me diriger. Après réflexion, je me suis demandée : “quel secteur d’intérêt général me semble encore inconnu mais malgré tout extrêmement intéressant à explorer?” C’est là que le domaine de la culture et surtout du théâtre m’est apparu! J’ai donc postulé spontanément et ma candidature a été retenue.
Ce que j’ai fait pendant mon stage
Durant ces trois mois, j’ai pu explorer les diverses facettes d’un département de communication d’intérêt général. J’ai pu créer du contenu pour les comptes Instagram, TikTok et Facebook du théâtre, en les alimentant de photos, de reels, de stories et divers contenus de type ‘jeux-concours’. En parallèle, j’ai également eu l’occasion de gérer une collaboration avec une créatrice de contenus sur les réseaux sociaux afin de mettre en avant certains spectacles de la saison.
Une autre de mes missions était de rédiger des communiqués de presse, des textes destinés au site internet, et de créer des flyers. La diversité des tâches rendait le travail stimulant, car j’avais toujours des activités différentes à faire.
En plus, j’ai eu l’occasion de participer à la mise en place d’événements promotionnels pour le Théâtre, comme la participation du Théâtre au Campus Info de l’Université de Neuchâtel. J’ai pu notamment m’occuper de la gestion du stand, ce qui m’a permis d’avoir des responsabilités et de découvrir un domaine qui m’était inconnu: l’événementiel.
Ce que j’ai exploré grâce au stage : la médiation culturelle
Sensibiliser différents publics au monde artistique: voici une des facettes de mon stage. Le département de communication du Théâtre du Passage est également en charge de la médiation culturelle.
J’ai ainsi pu participer à des visites scolaires du théâtre, durant lesquelles nous faisions notamment participer les enfants et adolescent-e-s à des jeux de rôles. Lors de ces échanges avec les jeunes, j’ai pu découvrir à quel point la communication est essentielle pour sensibiliser à la culture.
En effet, cela permet d’attirer de potentiel-le-s nouveaux-elles visiteur-ses, mais également d’infuser un intérêt culturel et de nouvelles connaissances au jeune public. Sans compter que les classes prennent énormément de plaisir à découvrir cet art à travers ces visites: certain-e-s adorent monter sur scène, d’autres se surpassent en parlant à une audience, ou encore, restent obnubilé-es par les décors et les coulisses. Grâce à ces visites et aux diverses tâches accomplies durant ce stage, j’ai ainsi pu en apprendre davantage sur les enjeux concrets et le sens de la communication d’intérêt général au sein du champ culturel et notamment théâtral.
Ce que le stage m’a appris et quelles compétences m’ont été utiles ?
Sur les réseaux sociaux, j’ai pu mettre en pratique le cours de Compétences son et vidéo, afin de réaliser des stories. Mes compétences graphiques ont de leur côté été utiles pour la création de flyers sur InDesign. Finalement, pour la rédaction de communiqués de presse, j’ai pu mettre en pratique les cours suivis en techniques rédactionnelles.
Cette expérience m’a permis de prendre confiance en mes compétences et apprendre les divers codes et défis propres à la communication culturelle, comme la conquête des jeunes publics. J’ai aussi pu approfondir mes connaissances digitales en travaillant sur le logiciel graphique InDesign et j’ai globalement pu renforcer mes compétences techniques et visuelles, grâce à l’élaboration de différents montages vidéos. Je peux désormais réaliser certains projets visuels plus rapidement et efficacement. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, n’est-ce pas ?
L’après stage: le rapport!
Pour valider notre expérience pratique dans le cadre de ce cursus universitaire, nous ne pouvons pas passer à côté… du rapport de stage. Ce travail nous permet d’obtenir des crédits, mais surtout de compiler nos compétences, d’évaluer notre pratique et nos acquis durant ces quelques mois, et de réfléchir aux différents visages, enjeux et défis de la communication d’intérêt général. De quoi prendre du recul et analyser notre travail de manière plus approfondie.
Mes conseils
Pour les prochaines volées, je dirais que la chose la plus importante est de choisir un domaine d’intérêt général qui vous intéresse ! Même si le stage ne dure que quelques mois, il est essentiel selon moi d’évoluer dans un contexte qui vous stimule et pour lequel vous avez une soif d’apprendre.
Dernier conseil : posez des questions ! Un stage est une occasion en or pour vivre une expérience avec des professionnel·les de la communication d’intérêt général. N’hésitez donc pas à leur demander de vous expliquer certains codes pour étoffer vos connaissances. Vos responsables partageront sûrement avec plaisir leur savoirs avec des jeunes motivé·e·s qui montrent un réel intérêt pour leur domaine!