Créer du contenu pour une entreprise est une chose, créer du contenu pour une organisation non gouvernementale (ONG) en est une autre. Joakim Löb, responsable de la communication de Terre des hommes (Tdh), nous livre les cinq compétences essentielles à la création de contenu, s’acquérant à travers cinq cours du Master en Création de contenus et communication d’intérêt général (MA3CIG).
Avoir des compétences spécifiques en communication d’intérêt général est fondamental pour créer du contenu pour une ONG. Joakim löb, parrain de la deuxième volée du MA3CIG, le sait bien, puisqu’il s’est attelé durant dix ans à l’élaboration de contenus numériques pour Terre des hommes.
À l’ère du digital, c’est précisément la présence en ligne de l’organisation qui constitue sa principale vitrine. Il est donc primordial d’en construire une attractive.
La fondation Tdh se bat pour protéger les droits de plus de 7 millions d’enfants dans une trentaine de pays. Un soutien possible uniquement grâce à la collecte de dons auprès du public et des bailleurs institutionnels. Communiquer de manière responsable et percutante est par conséquent essentiel pour maximiser les dons, soit finalement l’aide humanitaire.
Joakim Löb nous partage les cinq compétences professionnelles requises à la création de contenu d’intérêt général.
Compétence 1 : Storytelling
Premièrement, il est primordial de savoir raconter des histoires, soit l’art du storytelling. Par leurs missions, les ONG ont souvent des histoires et récits de vie inspirants à raconter.
C’est pourquoi il faut être capable de raconter ces histoires de manière originale et attrayante, à l’aide de visuels captivants.
Cela permet de faire passer de fortes émotions aux spectateurs et d’être au plus près de l’histoire que l’on veut raconter. Ces derniers doivent vivre une véritable expérience immersive.
Compétence 2 : Psychologie du donateur
Un autre point essentiel est la connaissance de la psychologie du donateur. Comme évoqué précédemment, les ONG dépendent des dons pour financer leurs activités. Il faut donc identifier et comprendre les motivations et les préférences des donatrices et donateurs.
En outre, il est nécessaire de connaître les techniques de changement de comportement pour créer du contenu qui pousse à la conversion, soit ici au don, mais aussi pour donner aux personnes ce qu’elles attendent en termes d’expérience et de transparence. Cette même logique s’applique également pour encourager des individus à s’engager dans le bénévolat, un autre pan important de Tdh.
Compétence 3 : Production vidéo
Joakim Löb évoque également des compétences requises en production vidéo. En effet, les vidéos sont le moyen par excellence pour raconter des histoires et ainsi visualiser l’impact de l’ONG.
De plus, ce format est en plein essor ces dernières années sur les réseaux sociaux avec la “TikTokisation” de ces derniers. Il est par conséquent important de savoir réaliser des vidéos de qualité professionnelle pour capter immédiatement l’attention de l’audience.
Compétence 4 : Connaissance de l’impact social
Les ONG ont souvent des missions sociales spécifiques, à savoir pour Tdh celle d’améliorer la vie des enfants. Il est donc également indispensable pour communiquer d’avoir une connaissance approfondie de l’impact social et des objectifs précis de l’organisation.
Savoir communiquer l’impact social des activités de l’ONG permet par la suite de sensibiliser le public et susciter l’engagement de manière cohérente avec sa mission.
Compétence 5 : Connaissance de l’impact environnemental
Finalement, il est fondamental d’avoir une bonne connaissance de l’impact environnemental. Les ONG sont souvent impliquées dans des activités liées à la conservation de la biodiversité et dans des contextes où les plus touchés sont souvent victimes des changements climatiques.
Dans le cadre de Terre des hommes, beaucoup d’enfants subissent directement les effets de la crise climatique. C’est pour cela qu’il est capital de sensibiliser le public à ces enjeux.
De plus, la lutte contre les changements climatiques est de nos jours au cœur de la politique de toute organisation. Dans une démarche de transparence, il faut donc communiquer l’impact environnemental des activités de l’ONG.
Joakim Löb confirme que c’est un sujet de manière générale de plus en plus attendu par les différents publics cibles de Tdh.
Ces cinq compétences professionnelles peuvent notamment s’acquérir à travers cinq cours spécifiques du MA3CIG. Découvrons-les ensemble !
Si vous voulez en savoir davantage sur la création de contenu d’une ONG, Héloïse Détraz vous livre les quatre compétences humaines requises!
Ce contenu a été réalisé pour le cours “Création de contenus web et réseaux sociaux”, dans le cadre du master en Création de contenus et communication d’intérêt général de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.